"L’Art Africain sert à rappeler les mythes fondateurs des collectivités humaines, à assurer le bon comportement social, à combattre toute sorte de déviance dans la société et à rechercher l’harmonie entre les humains"
Dr. Martin Sigam, Vernissage de l’exposition « Mémoires d'Afrique »,
Palais des Nations, Octobre 2013, Genève
Soucieux de faire partager au plus grand nombre les apports des peuples d'Afrique à travers les Arts, le Dr Martin Sigam, Claudine Sigam, Dr. Paul Gabriel Anafack, M. Marcel Zinsou, M. Hamadou Wane, Prof. Eya Nchama Cruz Melchior, Dre. Hermine Meido, Mme Jacqueline Toihen, M. François et Mme Martine Djoungong et M. Gustave Tchougang crée en 1991l’Association Panafricaine pour l’Art (APA), en mobilisant d’autres membres de la diaspora africaine de Suisse. L’APA tente de démocratiser un héritage culturel riche, dense, mais malheureusement très peu connu.
Conscient.e.s de l’intérêt grandissant pour les Arts d'Afrique en Europe au début des années 1990 et des besoins accrus de médiation culturelle entre les peuples, ils font de l'APA un espace de découverte, de rencontre et de partage autour des peuples et cosmogonies africaines.
C’est ainsi que, sous le leadership du Dr. Sigam, grand passionné et collectionneur d'art africain, l’APA a organisé de 1991 à 2013 plusieurs dizaines d’expositions et de semaines culturelles dans de nombreuses institutions internationales telles que l’ONU (Organisation des Nations Unies) ou l’OMPI (Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle), ainsi que dans diverses endroits de l’espace public romand (centre commercial Balexert, forum de Meyrin, salles des fêtes de Thônex etc.)
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L’association a également animé un séminaire sur les arts traditionnels africains à l’Université de Genève entre 1991 et 2004 bénéficiant des apports de plusieurs spécialistes pour partager leur connaissance. Une des thématiques abordées lors des séminaires était "l’art traditionnel africain et la médecine". En organisant ainsi le premier symposium sur la médecine traditionnelle africaine à Genève en 1996, l'APA reçoit le label de l’UNESCO « Décennie du développement culturel», pour la qualité du travail accompli .
Après deux décennies d'activités culturelles multiples et variées, l'APA a vu une génération passer; elle se renouvelle donc tout en gardant ses bases fondatrices. Au fil de ses 30 ans d'existence, l'APA s'est transformé tout en conservant une vision, celle de valoriser les arts et cultures d'Afrique et de promouvoir la créativité des acteurs et actrices culturels afrodescendant.e.s.